Nourrir notre énergie vitale

Aujourd’hui, suite à l’atelier “nourrir son énergie vitale”, j’ai envie de vous partager quelques notions concernant cette force qui nous anime chaque seconde de chaque jour de notre vie.


Selon la philosophie yogique, le “Prana” est l’énergie vitale qui circule en nous et autour de nous. Il est au cœur de la pratique du yoga, mais c’est également un élément essentiel de nos vies et de notre vitalité. Sans le prana il n’y aurait pas de vie possible, c’est grâce à lui que tout être vivant peut vivre. Dans d’autres traditions il est aussi appelé le Ki, le Chi, l’Orgone, la force vitale ou l’Énergie.


Les yogis stimulent leur prana en vivant avec conscience, en mangeant sainement et en pratiquant leurs asanas (postures). Ce sont ces 3 piliers sur lesquels l’atelier d’aujourd’hui s’est basé, en collaboration avec Christine Clignet (nutrithérapeute) et le magasin Vrac & Go qui nous a fourni les ingrédients des buddha bowls que nous avons composés ensemble.


Comment le prana circule-t-il en nous?

Le prana s’écoule dans le corps en circulant par tout un vaste réseau de ramifications nerveuses appelées nadis (en Tao ils correspondent aux méridiens de l’acupuncture). Les nadis sont des courants qui véhiculent l’énergie et alimentent notre corps et notre esprit. Il y en aurait 7200; voir plus encore. Les trois plus importants courants de l’énergie pranique sont connus sous le nom de ida nadi qui prend racine en bas et à gauche de la colonne vertébral et est en correspondance avec la narine gauche. Pingala nadi prend racine en bas et à droite de la colonne et est en correspondance avec la narine droite. Enfin sushumna nadi prend racine à mooladhara chakra (chakra racine situé à la base de la colonne vertébrale) et s’étire depuis la base de la colonne dans la moelle épinière jusqu’à ajna chakra (le 3e oeil) derrière le point centre des sourcils, au centre de la tête dans la glande pinéale. Ida et pingala montent depuis la base de la colonne en spirale, puis s’entrecroisent et se rejoignent au niveau des chakras, tel un caducée grec. Ces trois nadis fonctionnent à l’instar d’un circuit électrique où trois types de câbles sont nécessaires pour conduire le courant.

Circulation du prana: chakras et nadis

Les conséquences d’une déperdition pranique

Avec le temps à cause du stress ou d’excès, les toxines s’accumulent dans le corps et les nadis se remplissent d’impuretés et se bouchent comme des vieux tuyaux. Ils s’obstruent lentement mais sûrement et alors le prana circule mal ou plus, amoindrissant ainsi la force physique et mentale. Alors commence d’abord la fatigue, puis des problèmes psychologiques et la maladie. C’est le signe d’une déperdition pranique.


Cette fatigue chronique, suivie de crises d’angoisses, puis d’une dépression, et finalement d’un arrêt total de mon corps (burnout), je l’ai connue en 2016. L’année où tout s’est arrêté pour moi. J’ai mis 9 mois à m’en remettre, le temps d’accoucher d’une nouvelle version de moi-même. Cela ne s’est pas passé du jour au lendemain, mon corps m’envoyait déjà des signaux depuis plus de 8 ans, d’abord par de “petits maux” (crampes, malaises vagaux, nausées, inflammations en tout genre…), puis crescendo (angoisse et stress permanents, surcharge mentale, fatigue chronique au point de ne plus savoir me lever, inflammations au point de ne plus savoir bouger un bras, palpitations cardiaques et j’en passe).


Si j’avais été consciente de toutes ces notions d’énergie, de son importance et de comment la stimuler, je ne serai peut-être pas descendue aussi bas. Sauf qu’à cette époque, je n’étais vraiment pas réceptive à tout cela à l’époque, considérant ces théories bien trop “esothériques” et réservées à des personnes quelque peu “perchées”. Je devais passer par ce que j’ai vécu, et aujourd’hui j’en suis reconnaissante à mon corps et à ce qu’il me permet de vous transmettre frâce à mon vécu (même si cela a été une des épreuves les plus difficiles à passer pour moi). En effet, depuis lors quelque chose s’est ouvert en moi et je suis désormais réceptive et assoiffée d’en apprendre toujours davantage sur le fonctionnement de mon corps et de ses besoins, afin de parvenir à maintenir un équilibre sain pour éviter ce genre d’extrêmes à l’avenir. Une fois suffit 🙂


Comment et pourquoi stimuler le prana? C’est en stimulant la circulation du prana dans les nadis par les asanas (postures de yoga) et le pranayama (contrôle de la respiration) que le prana se diffuse et concentre l’énergie dans le corps. Ce procédé débloque les limitations physiques et psychiques. La qualité de perception par nos sens s’affine, tout comme notre capacité d’action, de concentration et de réflexion. Le prana libère et augmente la force créative propre à chacun de nous. La manifestation la plus évidente du prana dans notre corps est notre respiration, de laquelle résulte le mouvement de nos poumons. Il s’agira alors de « maîtriser » notre souffle en portant notre attention sur les mouvements respiratoires ondulatoires à l’intérieur de notre buste. C’est précisément cette discipline qui comprend la prise de conscience et le contrôle du prana au moyen de la concentration et de la respiration régulière que l’on appelle « pranayama ».


Exemple d’exercice de pranayama Aujourd’hui à l’atelier, nous avons pratiqué la “respiration en 3 temps”. Voici comment:


Étendez-vous sur le dos, les genoux fléchis et les pieds en contact avec le sol. Adoptez, dans cette position, une attitude décontractée. Si vous avez besoin d’un coussin sous la tête, prenez le temps de le placer. Respirez plusieurs fois de manière naturelle, non forcée et non dirigée. Afin d’apprendre à utiliser votre pleine capacité respiratoire, vous allez diviser votre tronc en trois parties; premièrement le ventre (région sous le nombril), deuxièmement le diaphragme (région à la base des cotes) et troisièmement le thorax (région en haut de la poitrine). Placez une main sur le ventre et l’autre sur le thorax. Commencez l’inspiration en gonflant l’abdomen, puis poursuivez l’inspiration en gonflant la région du diaphragme et terminez l’inspiration dans la région du thorax. A l’expiration, faites le chemin inverse: commencez l’expiration en dégonflant le thorax, puis le diaphragme et terminez avec le relâchement du ventre qui se dégonfle.

Exercice de pranayama: la respiration en 3 temps

Poursuivez cet exercice pendant environ 5 minutes, pendant lesquels vous tentez de rester présent à votre respiration et rien d’autre. Lorsque votre attention dévie vers autre chose, prenez-en conscience (sans vous juger), et redirigez calmement votre attention sur votre souffle et le mouvement de va et vient qu’il crée dans votre corps. Progressivement, augmentez la durée de l’exercice (10-15 minutes). Dans un deuxième temps vous pourrez augmenter la longueur de l’inspiration et de l’expiration (par exemple compter jusqu’à 5 à l’inspire et 5 à l’expire).



Car ralentir le souffle équivaut à ralentir le mental.


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